mercredi 17 décembre 2008

Fès, présentation de la ville

Où dormir à Fès?

La plus ancienne des cités impériales, Fès (1 million d’habitants) est le cœur symbolique et la capitale culturelle du Maroc.
Berceau d’une monarchie millénaire, Fès fut aussi pendant longtemps la capitale politique de l’empire chérifien.

C’est en 789, qu’Idriss Ier, fondateur de la première dynastie impériale du pays, établit une petite ville berbère sur la rive droite de l’oued. En 809, son fils Idriss II, fondait à son tour, de l’autre côté de la rivière, une vraie ville musulmane, avec son palais royal, sa mosquée, ses canaux et ses murailles.

En 817, fuyant Cordoue, 8000 familles musulmanes andalouses
chassées par les Omeyades, s’installèrent à Fès ; un peu plus tard, des arabes de Kairouan (Tunisie) vinrent aussi y chercher refuge. Des juifs s’établirent également en grand nombre. Toutes ces populations apportèrent chacune leur patrimoine religieux, culturel et architectural, créant ainsi les bases de la grandeur de la ville.

Avec l’arrivée des Almoravides en 1070, qui régnèrent 80 ans sur la ville, ce fut le début de l’âge d’or : ils réunirent les deux villes dans une même enceinte et en firent la deuxième ville du pays, après Marrakech (fondée par eux à la même époque).

Avec les Almohades au XII ème et XIII ème siècle, Fès devint une grande cité religieuse et intellectuelle (mosquée et université Karaouine).

Sous les Mérinides, au XIV ème siècle, Fès se trouve à la tête d’un vaste empire et atteint son apogée (avec la floraison de fastueuses demeures, de mosquées, et de médersas accueillant les étudiants attirés par le renom de l’université).

Puis, après un certain déclin sous le règne des Saadiens (qui préféraient Marrakech) et des Alaouites (qui délaissèrent quelque temps la cité pour Meknès), les sultans revinrent y résider afin de maintenir leur mainmise sur le Nord.

Au XIX ème siècle, la ville a conservé un immense prestige et sa vieille université Karaouine rayonne sur le monde musulman (elle continue de fournir au Gouvernement nombre de ses cadres). Les commerçants fassis ont acquis une grande réputation et constitué une bourgeoisie d’affaires influente.

Mais au début du XX ème siècle, accablée de difficultés économiques et politiques (Fès, volontiers frondeuse, se trouve souvent en conflit avec le sultan), le mécontentement est général, la révolte est partout et le pouvoir est débordé. En 1911, Fès est investie par des tribus berbères et le sultan doit faire appel aux troupes françaises pour sauver son trône ; l’année suivante, le traité de Fès sera signé et peu après l’arrivée de Lyautey, le nouveau sultan quitte la ville millénaire pour Rabat : Fès n’est plus la capitale du Maroc.

Riad Djemanna |Riad Azzar | Riad des Golfs | Riad Chorfa | Riad Numéro 10Hôtel Riad Omar || Riad Birdy |Riad El Faris |Riad Bamboo | Riad O2 |Riad Léna |Riad El Borj |Riad Dar Mouassine |Villa Chems Hamra |

jeudi 11 septembre 2008

Fès, La Médersa Bou Inania


Où dormir à Fès ?

Fondée de 1350 à 1355, par le sultan mérinide Abou Inan est la plus célèbre de toutes les médersa mérinides de Fès et du Maroc.
En plus de son rôle de collège d’enseignement et d’hébergement d’étudiants, elle devait remplir la fonction de mosquée le vendredi.
Elle est pourvue d’un minaret de belle proportion et d’une horloge hydraulique (magana) dont le système de fonctionnement est encore méconu aujourd'hui.

jeudi 24 juillet 2008

Sefrou, idées de visites

Les cascades de l’oued Aggai : lieu de promenade pour les habitants de la ville, qui viennent chercher ici un peu de fraîcheur pendant la saison chaude...
La koubba de Sidi bou Ali Serghine :
Lieu saint (qui ne se visite pas) construit à proximité de la source miraculeuse de Lalla Rekia, avec une belle vue étendue de Sefrou, entouré de son tapis de verdure, que l’on compare à une oasis sans palmiers…

jeudi 3 juillet 2008

Riad Fès

Ici, l’esprit n’est pas celui d’un hôtel mais d’une maison raffinée où vous accueille Khadija qui vous fera partager son art de vivre à la marocaine. La rumeur de la vie qui bruisse partout dans les ruelles de la médina s’arrête devant les murs épais de Riad el Baraka.

mercredi 18 juin 2008

Riad Lune et soleil


Le cadre enchanteur des orangers et citronniers, le gargouillis de la fontaine, l'authenticité des zelliges, la décoration raffinée d'antiquités et d'objets d'art, et surtout la bonne humeur de notre petite équipe vous accueillent chaleureusement.

jeudi 17 avril 2008

Riad Fès

Bienvenue au Riad « La Clé de Fès » dans cette maison d’Hôtes ouverte en avril 2006. Ici, tout est calme, volupté et douceur de vivre. Vous serez surpris par l’harmonie des lieux entre une décoration moderne et l’authenticité d’une architecture marocaine traditionnelle.

mercredi 26 mars 2008

Ifrane Michlifen, Histoire de la station de ski

En bordure de la forêt de cèdres, une pente très douce, favorable aux essais et à l’initiation des débutants s’incline jusqu’au refuge. A proximité, immédiate, notamment au lieu dit « Le Grand Cratère » du Michlifen, vaste cirque naturel, d’autres pentes de dénivellation plus ou moins fortes, s’offrent aux skieurs expérimentés dans une vraie belle station de ski qui ne cesse d’attirer des milliers d’amateurs des sports d’Hiver et de montagne.
Le Moyen Atlas a été le premier à voir évoluer des Skieurs au Maroc, et c’est la ville d’Azrou qui a eu le privilège d’attirer les premiers sportifs il y a prés de 75 ans déjà.
Dans le début des années 30, un skieur français Mr Malicet, ancien élève de l’école de Mégène, créa un mouvement favorable au développement du Ski en organisant la première école de Ski au Maroc. C’est ainsi que le premier Ski Club au Maroc a vu le jour en 1932 avec la naissance du club de Meknès puis celui d’Azrou.
En 1934, la première fête des neiges fut ainsi organisée à Azrou.
En 1936 le Ski Club d’Ifrane fut créé. Dès 1937, Le Ski Club d’Ifrane y construit un chalet-refuge. Dans la foulée, la ligue de ski de la Fédération Française vu le jour au Maroc pour y coordonner et organiser les activités de ces clubs et contribuer à la promotion des sports d’Hiver au Maroc des années 30.
En 1957 la fédération Royale Marocaine de Ski fut créée.
De nos jours, grâce aux efforts déployés récemment par la province d’Ifrane, cette belle station des sports d’hiver et de montagne vient d’être équipée d’un remonte pente électrique au petit téléski, d’un centre d’accueil aménagé en hôtel classé 3 étoile et d’un centre d’accueil des sports d’hiver et de montagne.

mardi 11 mars 2008

Kénitra, le site de Banasa

Le site de Banasa (Toponyme actuel : Sidi Ali bou Jenoun) occupe un double monticule étiré du nord au sud sur la rive gauche du Sebou, à 17 km en aval de la ville Mechraa bel Ksiri.
Le site de Banasa et ses alentours ont probablement été fréquentés dès l’époque préhistorique et protohistorique (outils en silex, céramique modelée). Quelques amphores, des lampes à deux becs et des bijoux en or attestent la fréquentation du site à l’époque phénicienne.
Au Vème siècle ou au plus tard au IVème siècle avant J.-C., le site est occupé par des ateliers de potiers dont l’activité se poursuit jusqu’au Ier siècle avant J.-C. De ces installations artisanales dont les traces n’ont été
reconnues, à l’heure actuelle, qu’à l’occasion de sondages limités pratiqués dans le quartier méridional de la ville, sont issus des produits céramiques portant la marque d’influences phéniciennes, grecques et ibéro-puniques, mais témoignant d’une originalité locale indéniable. Les recherches récentes entreprises à Banasa ont confirmé l’importance de la production céramique et ont amplement enrichit le répertoire des céramiques banasitaines par des formes inédites.
En 25 avant J.-C., une colonie romaine portant le nom de Colonia Iulia Valentia Banasa et administrativement rattachée à la province de Bétique (Espagne), est créée à l’emplacement de la cité maurétanienne.
Au début du règne de Marc Aurèle, Banasa devient colonia aurélia, et demeure un centre florissant jusque vers 285 ap. J.-C., date à laquelle la Maurétanie Tingitane est réduite aux territoires situés au nord de l’oued Loukkos. Banasa est alors abandonnée. Toutefois les recherches récentes prouvent que des traces d’une occupation postérieure subsistent.

lundi 25 février 2008

Fès, histoire de la ville



La médina de Fès a été érigée au carrefour de différentes destinations nord-sud et est-ouest. Cette position stratégique permet au site de contrôler le débouché du couloir de Taza, passage obligé entre les plaines Atlantiques à l'ouest et le reste du Maghreb...
Le premier noyau de la ville connue sous le nom de Fès al Bali, fut fondé par Idris 1er, en 789 J-C sur la rive droite de l'oued Fès à l'emplacement du quartier dit des Andalous. Cette appellation provient du premier peuplement de la ville qui, en plus des autochtones, reçoit des familles de réfugiés andalous après la célèbre émeute du faubourg de Cordoue survenue en 817.
En 908, le fils d’Idris Ier fonde une nouvelle ville sur la rive gauche de l'oued Fès, face au quartier des andalous, à
l'emplacement du quartier des Kairouanais. La ville fut entourée d'une enceinte percée de six portes et dotée d'une mosquée.
La ville fut entourée d'une enceinte percée de six portes et dotée d'une mosquée. Dans la ville d'en face, Idriss Il fit également construire une enceinte, une mosquée, un palais et un marché.
En 1143, au terme d'un siège de neuf mois, Fès est occupée par les Almohades (1130-1269). Derrière ses murailles, la ville s'organise comme Marrakech, elle possède ses lieux de culte, de commerce, son système d'approvisionnement en eau, ses corporations, son aristocratie...
Avec les Mérinides qui la conquièrent au milieu du Xlllème siècle, Fès devient capitale du Maroc et connait son âge d'or. Leur premier grand souverain, Abou Youssef Yacoub (1258-1286) fonde Fès Jdid (la Neuve) en 1276, immédiatement à l'ouest de la ville, la fortifie d'une enceinte puissante, la dote d'une grande mosquée, de quartiers résidentiels, de palais (disparus), de jardins.
Au XlVème siècle, un quartier juif, le premier Mellah du Maroc, vint s'adjoindre à la nouvelle fondation. Mais les Mérinides s'annoncent surtout comme bâtisseurs de medersas, ces collèges caractéristiques différents de taille et de décor, rivalisant de beauté et de symétrie, organisés autour d'un patio à portique plus ou moins vaste dont le centre est occupé par une vasque ou un bassin.

mercredi 6 février 2008

Larache, le jardin des Hespérides

Selon les Anciens, c’est près de Larache, dans la vallée du Loukos, que se situait ce fameux jardin des Hespérides.
Filles d’Atlas et d’Hespéris, la déesse de l’Occident. Là se trouvait l’arbre fantastique chargé de pommes d’or, ces fruits merveilleux dont réussit à s’emparer Hercule après avoir vaincu leur gardien, un terrifiant dragon…

lundi 28 janvier 2008

Dynasties Islamiques du Maroc - Les Saadiens

La récupération des terres perdues et le besoin du pays d’un pouvoir central unificateur étaient les raisons déterminantes qui ont conduit à l’apparition de la dynastie saadienne.
Chérifs issus du Dra au sud du Maroc, ils vont s’illustrer par le combat de l’occupant portugais. C’est ainsi qu’ils acquirent une légitimité qui va les confirmer comme dynastie montante. Vers 1525 les Saadiens prirent Marrakech et entamèrent une série de succès militaire qui va être consacrée par la prise de Fès en 1554. Leur éclatante victoire sur le Portugal dans la bataille de Oued el Makhazine (Bataille des trois rois) en 1578 retenti dans toute l’Europe et la méditerranée orientale et
permit au Maroc de tirer le plus grand profit économique. La mort du monarque Ahmed el Mansour en 1603 préludait la décadence de la dynastie du fait des luttes fratricides et familiales pour le pouvoir.